Histoire Racer des sables

Notre racer au départ d’une compétition de racer 500 : ce racer (n°30) semble plutôt plus équilibré que les autres réalisations artisanales qui l’entourent

racer-sables-4

racer-sables-4

C’est sous la forme d’un 3 roues que ce racer avait commencé sa carrière. Mais la posture de son pilote et constructeur, M. Terrigi, prouve assez clairement les limites de cette formule…

racer-sables-9

racer-sables-9

Notre Racer des sables (la troisième voiture),
Piloté par M. Lassus au départ d’une course à Casa Anfa.
Remarquez le service d’ordre, les glissières de sécurité et les bottes de paille !!!
En dessous le racer tout de rouge vétu toujours avec M. Lassus
Photos courtoisie M. Alain Dubau, qui avait 15 ans à l^époque et qui a connut M. Lassus

Casa  Anfa

Casa Anfa

Robert Lassus à son volant, L’on voit bien le 69S

racer-sables-10

racer-sables-10

Admirez la finesse de ce racer

racer-sables-8

racer-sables-8

racer rouge

racer rouge

Un autre racer mu par un moteur BMW

Racer Polensky

Racer Polensky

M. Lassus a vendu son racer pour continuer à courrir avec une BMC FIII bien affutée.
Son racer repeint en blanc, portant le n° 36, est maintenent aux mains de M. Méli ou M. Ré.
Courtoisie M. Alain Dubau

racer blanc

racer blanc

 

Son histoire

Comme la plupart des histoires de ce genre, la découverte de ce racer est due au plus grand des hasard. Assis autour d’une d’une table couverte de photos et de coupures de presse d’époque. Jean-Marie Vo-Toan, un des plus grand collectionneur du Maroc, commente son récit :
« Adolescent, j’avais vu cette voiture courir sur différents circuits au Maroc, le gars qui la pilotait se mettait souvent sur deux roues, dans des postures « limites ». Il faut rappeler que ce racer avait commencer sa carrière comme trois-roues.Je suis architecte et je m’occupais d’un chantier à Casablanca quand j’ai eu affaire à un entrepreneur qui s’est avéré être un ancien pilote, je suis allé le voir et c’est dans un champ où il entreposait son matériel que j’ai aperçu l’engin, il était sous des madriers, sur sa remorque d’époque, complètement abandonné. C’était l’hiver, le terrain était plein d’eau et de boue. la remorque était enlisée jusqu’au plateau, je l’ai achetée pour 1000 dirhams (Sfr 150.-) surtout pour la remorque… Le propriétaire m’a dit :  » C’est la remorque que je vends « , il avait vu la voiture pendant des années dans l’eau et pensait que le racer était irrécupérable. A ce moment la monoplace était jaune, sa couleur d’origine, (je ne pense pas, selon les photos de M. Alain Dubau). Le propriétaire avait cassé un piston et cette pièce étant très spéciale il n’avait pas réussi à en trouver un neuf. C’était au début des années 70 et le racer était arrivé au bout de sa carrière en termes de performances, son propriétaire décida alors de laisser tomber la compétition. Je l’ai donc achetée avec le moteur cassé et il m’a fallu presque 10 ans pour retrouver ses pistons ! Le trajeti pour me rendre chez moi a été des plus épique : une roue de la remorque éclata et le plancher en bois pourri par un long séjour dans l’eau, s’écroula. »

Son pilote retrouvé …

Lors de notre dernier passage à Rabat, la restauration du racer étant presque terminée, M. J.-M. Vo-Toan avait réussi à retrouver M. Robert Lassus, l’un des 1er pilote de ce racer et celui qui lui avait offert le palmarès le plus important. La 1ere conversation téléphonique était pleine d’émotions mais aussi de méfiance. « Il avait gardé toutes les photos et coupures de presse d’époque, mais il était très inquiet à l’idée de me les confier »

Les Racers :
Les racers, ancienne formule 3 des années 50 étaient des monoplaces à châssis, poids et moteur libre, à la condition de ne pas dépasser les 500cc pour les moteurs double arbres à cames en tête et 750 cc pour les moteur conventionnels, de cylindrée relativement modeste, ces machine n’en avaient pas moins d’excellentes performances, encore supérieures sur nos circuits marocains aux Alpines ou Matra de l’époque.